Faire plus et mieux, avec moins

Nos modes de production et de consommation actuels correspondent à un modèle linéaire (reposant sur le triptyque : produire – consommer – jeter). Ce système économique a de graves conséquences sur l’environnement :

Extrait infographie Avise / Say Yess

Source : AVISE

Comment réduire ces impacts environnementaux et comment limiter le gaspillage de nos ressources naturelles ? Le concept d’économie circulaire constitue une alternative prometteuse pouvant répondre à ces enjeux. Le schéma ci-dessous en propose une définition simplifiée selon quatre axes :

Extrait infographie Avise / Say Yess

Source : AVISE

Un concept global

L’ADEME (l’Agence nationale de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) définit l’économie circulaire comme « un système économique d’échange et de production qui vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer notre impact sur l’environnement. Il s’agit de découpler la consommation des ressources de la croissance du produit intérieur brut (PIB) tout en assurant la réduction des impacts environnementaux et l’augmentation du bien-être ».

L’économie circulaire regroupe de très nombreux secteurs d’activités et se traduit au à travers de sept piliers de production et de consommation complémentaires qui,sont liés :

  • Approvisionnement durable : élaboration et mise en œuvre d’une politique d’achats responsables (sélection des fournisseurs sur des critères environnementaux, accompagnement des fournisseurs dans l’amélioration de leurs pratiques etc.).
  • Ecoconception : démarche qui consiste à diminuer, dès sa phase de conception, les impacts environnementaux d’un produit ou d’un service tout au long de son cycle de vie.
  • Ecologie industrielle et territoriale : recherche de synergies éco-industrielles à l’échelle d’une zone d’activités ; les déchets d’une entreprise pouvant devenir les ressources d’une autre.
  • Economie de la fonctionnalité : forme d’économie collaborative qui privilégie l’usage à la possession et tend ainsi à vendre des services liés aux produits plutôt que les produits eux-mêmes.
  • Consommation responsable : consommation raisonnée et orientation de ses choix de produits en fonction de critères sociaux et écologiques.
  • Allongement de la durée d’usage par le recours au réemploi, à la réparation et à la réutilisation (pour comprendre la différence entre ces trois notions, découvrir le schéma proposé par l’ADEME).
  • Recyclage : traitement et valorisation des matières contenues dans les déchets collectés.
Schéma réalisé par l'ADEME
Schéma réalisé par l’ADEME

L’économie circulaire et l’économie sociale et solidaire

Dès les années 60, des associations et coopératives se sont  engagées en faveur du réemploi, de la réutilisation et du recyclage de biens en fin de vie. Les structures d’utilité sociale se situent principalement en amont de la filière de gestion des déchets, à travers le réemploi et la réutilisation mais également en aval où elles ont un rôle important dans la sensibilisation à la consommation responsable.

Exemples : recyclage de matériaux informatiques et téléphoniques, recyclage des palettes en bois, ai de  à la réparation et entretien d’objets, récupération et réparation de de gros électroménager, sensibilisation des consommateurs, achats en vrac, location et blanchisserie de couches lavables…

Notre offre

L’offre CEAS72 vis à favoriser l’émergence de projet et d’accompagner les idées ou les projets initiés sur le territoire. Cette offre se traduit au travers des missions d’appui aux projets socialement innovants dans le cadre du pôle Innovation Sociale Cub’.

L’ensemble des offres et dispositifs proposés sont a la disposition du développement des projets.